Membre de l’équipe de France d’escrime et de la #TeamPactedePerformance, Cécilia Berder a représenté la France sur les épreuves individuelle et par équipe des Jeux Olympiques de Tokyo. Son arme de prédilection ? Le sabre ! La licencié du Cercle d’escrime Orléanais a vécu une expérience unique et riche en émotion. Désormais vice-championne olympique par équipe, elle s’exprime sur son aventure tokyoïte.

Comment s’est passée l’épreuve individuelle ?
C’était malheureusement très rapide pour moi en individuel car j’ai perdu au premier tour, je me sentais pourtant très forte comme rarement je l’ai été, peut-être un peu trop forte finalement …
Comment vous êtes-vous remobilisée pour aller chercher cette médaille en équipe ?
Se passent ensuite 5 jours. Tout se chamboulait dans ma tête. C’était compliqué de jauger le niveau après 1 an et demi sans compétition. Au final c’était une grosse remise en question, j’ai parlé aux filles (ndlr : Manon Brunet, Charlotte Lembach et Sarah Balzer) de mes doutes, de mes peurs, de mes angoisses, je me suis dit que si je n’étais pas capable de mettre des touches par équipe ça allait être dur de rebondir. Elles m’ont donné beaucoup de confiance, d’amour et de soutien. C’est ce qui nous a permis toutes ensemble d’avoir cette médaille d’argent.
Qu’allez-vous retenir de ces Jeux ?
Je vais retenir ce bonheur d’obtenir cette médaille mais je ne dois surtout pas oublier tous ces moments où j’ai énormément réfléchi. Je connais la rareté d’une médaille olympique, les gens difficiles diront que ce n’est pas de l’or mais ça reste quand même une très belle performance et je profite pour moi, pour l’équipe, pour le sabre dames. J’ai également une pensée pour toutes celles et ceux qui n’auront pas de médailles et qui mériteraient d’en avoir une. Je suis revenue de Rio sans médaille, je sais que ça peut être très violent, donc je fais aussi ça pour eux et pour la France.
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Propos recueillis par Sophie Dufour et Guillaume Le Bohellec